Au revoir et à la prochaine!

Après plus de 21 000 km, on peut dire qu’on en a vu des panneaux de signalisation… ceux qui ont attiré le plus notre attention furent les panneaux nous invitant à la prudence et à la vigilance en raison de la présence de la grande faune. Voici quelques-uns de ces panneaux qui nous ont fait sourire…

Cerf de Virginie

Curieux  panache… athlétique, le cerf semble en route vers les étoiles, tel une fusée 

Le cerf est graphiquement plus stylisé et possède un panache complet… lui aussi vise les étoiles et sauterait sûrement par-dessus les voitures!

Contrairement à ses deux cousins de l’ouest, celui-ci semble plus bedonnant et moins agile, son panache est plus gros… gare à lui sur les routes de la Saskatchewan

Notre petit ado nerveux tout écartillé et qui plane avec insouciance

Celui-ci est en lévitation attiré par une Force Suprême, la méditation peut faire des miracles… même sur la route

De la même mouture que son cousin du Manitoba mais plus stylisé et il vole encore plus vers l’au-delà

Orignal

Très stylisé, mature et qui en impose avec son superbe panache

Vagabond, pantouflard et un peu sur la dédé

Ouf, quelle journée épuisante… et ces mouches noires… sortez-moi du bois!!!

Fier, noble dans sa démarche, le king de la forêt 

Le Montana, le Wyoming, le Dakota du Sud, le Minnesota, le Wisconsin, l’Illinois, l’Indiana, le Michigan et l’Ontario en rafale… on peut dire que ça ressemblait plus à un retour qu’à un départ vers l’aventure.

10 jours pour traverser ce vaste territoire qui nous a offert des paysages si variés… les montagnes Rocheuses qui rivalisent de beauté, les collines couvertes de prairies sèches parsemées de pins ponderosa et de sage brush, les prairies sèches dénudées d’arbres où paissent d’immenses troupeaux de bovins et d’ovins, les Badlands où les restes de dinosaures dorment enfouis dans les sédiments, les champs infinis où on y fait pousser du foin, du blé, du maïs et des tournesols, et ensuite des campagnes plus verdoyantes, des forêts d’arbres feuillus qui nous rappellent le Québec et aussi des forêts feuillues caroliniennes, des bleds, des villages, des villes et encore des villes à l’infini qui nous rappellent notre côté fourmi, des routes et des autoroutes où les camions semi-remorques sont nombreux et maîtres du bitume, des banlieues tentaculaires insipides comme les nôtres, des rivières, des lacs, des étangs, des trous d’eau, des Mississippi et des Columbia qui coulent tous, sans exception, vers la mer, et des réserves indiennes comme des prix de consolation pour ces Premières Nations que l’Homme Blanc a spoliées, abusées, déshumanisées, détruites pour lui permettre de se développer et de s’enrichir de manière si préméditée. On a entrevu la « vassititude » de notre continent américain et la « minuscularité » de notre race humaine qui se croit tout permis. Du merveilleux et du triste… de la lumière et des ombres, de quoi faire réfléchir longtemps…

Ces paysages défilent devant nos yeux comme autant de petits films mis bout à bout. Oui, le directeur photo a fait du très bon travail… on en a eu plein les yeux et, il faut le dire, ce sont de magnifiques pays que le Canada et les États-Unis.

En trois mois, on s’est accumulé une mine de petits et de grands moments qui sont déjà des germes de souvenir. Certains s’incrusteront plus que d’autres mais, au final, ils auront marqué notre vie à jamais.

Bataille de Little Bighorn (Montana)

C'est l'épisode le plus célèbre de la guerre des Black Hills (aussi connue sous le nom de grande guerre sioux de 1876) qui se solda par une victoire écrasante des Amérindiens menés par les chefs sioux Crazy Horse et Gall et par le chef cheyenne Lame White Man. Le lieutenant-colonel Custer et 267 de ses hommes périrent dans cette bataille, l'une des défaites les plus notoires de l'histoire de l’armée des États-Unis. Au centre de ce groupes de pierres tombales, une qui est plus foncée… celle de Custer.

Mount Rushmore (Dakota du sud)

Lac Michigan (Michigan)

Frontière USA-Canada

Parc national de la Pointe-Pelée (Ontario)

Le parc est situé à l'extrême sud du Canada, sur la rive du lac Érié à 50 km au sud-est de Windsor. Le parc est la terre continentale la plus au sud du Canada, sa latitude étant équivalente à celle de la partie nord de la Californie.

Revenir après un voyage de trois mois c’est à la fois excitant mais aussi c’est comme un mini-deuil. On a véritablement goûté à la liberté, à une réelle liberté qui nous a donné la chance (non, le privilège!) de re-découvrir le territoire, l’histoire, la géographie, l’architecture, l’astrologie, la sociologie, la géomorphologie, la géologie, la botanique, la zoologie, l’hydrologie, la triste histoire des Premières Nations d’Amérique, la glorieuse épopée des découvreurs canadiens-français. Ce fut un voyage fascinant à tout point de vue… un incroyable eye opener!

Ah oui, un grand merci à feu l’anthropologue Serge Bouchard qui nous a accompagné durant le voyage via son émission archivée à Radio-Canada (Une épinette nommée Diesel) et son audio-livre (C’était au temps des mammouths laineux).

Voilà. Ça donne profondément la piqûre ce premier grand voyage. On vous dit à la prochaine fois et on vous remercie chaleureusement toutes et tous pour votre présence virtuelle tout au long de cette épopée. Vous nous êtes très chers, chacun et chacune à votre façon.

Pedro et Sushi

♥️🙏♥️