À nous la Gaspésie!

Grands Dieux, enfin le départ… les vacances qui commencent! Il faut dire que les deux derniers mois ont été particulièrement intenses et fébriles à la maison, la rénovation de la salle de bain, la préparation des plates-bandes, l’ouverture de la piscine, les projets de peinture, l’organisation du voyage et de la Thortuga, les rendez-vous médicaux, les rencontres avec les amis et la famille, et les 1001 choses qui viennent s’ajouter au reste.

Enfin la route et ses innombrables découvertes. Cette fois, nous avons orienté notre compas vers les provinces maritimes et Terre-Neuve… la cerise sur le sundae.

Un soleil magnifique nous accompagne en cette première journée. C’est bon de se retrouver sur la banquette et d’observer le panorama qui défile sur grand écran. La première partie du voyage n’offre rien de spécial… il faut traverser la plaine du St-Laurent jusqu’à Québec… un trajet archi-connu qui faisait partie de nos anciennes vies.

Mais, curieusement, une fois le pont Pierre-Laporte traversé, l’horizon change, les vibes aussi. On roule sur la 132 (route des Navigateurs) jusqu’à Rivière-Ouelle. On voit au loin l’Île d’Orléans de Félix, les battures à marée basse, les collines arrondies de Montmagny, les champs ancestraux encore labourés. Peu de paysages naturels et bâtis nous rattachent autant à nos origines en Nouvelle-France que ceux que l’on peut admirer en bordure du grand fleuve.

Ici commence notre vrai périple, ici on se détache définitivement du Québec méridional, bouillonnant, urbanisé, crépitant, industrieux, frénétique. On s’élance à vitesse de tortue vers la Gaspésie…

Première nuit à Rivière-Ouelle

Petit arrêt à Kamouraska

Kamouraska (qui veut dire rivage en algonquin) et sa campagne environnante sont bucoliques et charmantes. Ses vieilles maisons ancestrales, construites en bois, sont très bien conservées et entourées de myosotis bleus… des cartes-postales vivantes. Il n’en faut pas plus pour que nous décrochions nos vélos et partions faire notre première ballade (30 km). Y’avait de vastes plaines et quelques côtes très prononcées…

Parc national du Bic

C’est toujours aussi agréable de faire une pause dans ce parc. Le parc national du Bic est situé dans l'estuaire maritime du Saint-Laurent. Ses caps, baies, anses, îles et montagnes en font depuis toujours sa fierté. L'ambiance du parc est unique. Pensez aux bruits et aux odeurs de la mer ainsi qu'à la caresse du vent marin.

Le temps est magnifique, idéal pour se dégourdir les jambes dans les sentiers de randonnée. Ayant déjà fait quelques sentiers en bordure de la mer, nous optons principalement pour des sentiers en montagne qui nous offriront de beaux points de vue.

Cap-Chat

Dernière étape avant de quitter la côte, le temps d’aller pointer notre nez dans le majestueux parc national de la Gaspésie. Petit camping sympathique en bordure de mer. Les vents sont doux et chargés de cette envoûtante odeur marine. Le temps s’écoule doucement, on attend le coucher du soleil qui rivalise avec la marée qui, elle, remonte… un duo magique!