L’île rouge… ÎPÉ no. 1
L’île rouge! Lorsque l’on traverse le pont de la Confédération (qui fait 12 km de long en pleine mer) et que l’on commence à apercevoir la côte de l’île, on ne peut pas manquer cette mince frange rougeâtre qui sépare la mer du ciel. En effet, les escarpements qui ceinturent l’île ne sont pas très élevés et le point le plus haut sur l’île culmine à 142 m! Le littoral de l’île alterne généralement entre des promontoires de falaises abruptes et de longues plages sablonneuses bordées de dunes, certaines assez grosses.
Plus de 1000 ans avant l’arrivée de Christophe Colomb en Amérique du Nord, les Mi’kmaq (prononcé Mi’gmâ) avaient déjà fait de l’ÎPÉ leur demeure. Ils appelaient l’île « Epekwitk » qui signifie « berceau sur les vagues ». L’île fut découverte par Jacques Cartier en 1534, mais aucun établissement permanent n’y fut érigé avant les années 1700. Faisant partie de la colonie française de l’Acadie, l'île était appelée « Île Saint-Jean ». Au moment de la déportation des Acadiens en 1755, plusieurs débarquèrent sur l'île en provenance de la Nouvelle-Écosse. Mais, en 1758, les Britanniques rassemblèrent les colons français et acadiens de l’île et les déportèrent de force. En 1763, quand l’île fut officiellement remise aux mains des Britanniques, il n’y restait plus qu’environ 300 Acadiens!!! En 1799, la colonie est renommée ÎPÉ en l’honneur du prince Édouard, duc de Kent en Angleterre.
Nous avons parqué la Thortuga dans le camping Cavendish du parc national de l’ÎPÉ. Nous le savions avant d’arriver sur place que l’ouragan post-tropical Dorian s’était déchaîné sur l’île en septembre 2019 et avait dévasté les quelques forêts trapues d’épinettes qui avaient été épargnées de l’agriculture intensive. Mais la vue de ces forêts-fantômes complètement renversées par les vents, les troncs et les branches grises sans feuilles, enchevêtrés les uns sur les autres nous a attristé. Tous les arbres à l’intérieur du camping ont aussi été complètement dévasté. On campait dans une grande friche arbustive dénuée d’arbres matures qui devait avoir une toute autre allure avant le passage de la tempête…
Haïku de Sushi
Les oiseaux marins
Transpercent le bleu salin
Tout repus, s’envolent
Et puis y’a la plage. La farniente, la sieste au ras du sable chaud, l’errance des pieds nus sur la plage humide, les découvertes sur le rivage et le sentiment d’être un peu Robinson Crusoé.
Et puis y’a les couchers de soleil…
Et puis y’a les petits rien de poussière de moment…
C’est super, magnifique, vous avez du beau temps. Est-ce que l’eau est chaude? À bientôt à TN. Lucie
RépondreSupprimerComme dab , belle poésie maritime accompagnant le grand photographe
SupprimerNous, il n’y avait pas de pont quand nous y sommes allé, on avait pris le traversier. Définitivement, tu as l’œil pour dénicher et prendre en photo les beaux points de vue et paysages sur votre passage. C’est bien plaisant de vous voir l'heureuse binette. 👌
RépondreSupprimerBonjour à vous deux ! Vos photos et vos textes si bien écrit me permet de voyager avec les yeux! Profitez bien de votre aventure Van Life ! Je vous salue ! 👣 Karine
RépondreSupprimerHello again, naturally! Hi! Hi! Que les Haïkus de Sushi sont jolis, vaporeux, tendres et de toute beauté! Ça fitte dans le portrait à tout coup! Et les photos et les textes, inspirants, je dirais même plus, très inspirants... et cools! Bisous.
RépondreSupprimerAh! J'oubliais... et les orteils, yes!
SupprimerTrès belle cuvée de photos. Les paysages bien sûr mais aussi vos bouilles joyeuses….Serge xxx
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