Kouchibouguac, qui signifie en Micmac « rivière aux longues marées ». Le parc national Kouchibouguac a une superficie de 238 km2. Il est situé sur la côte Est du détroit de Northumberland, au Nouveau-Brunswick, et représente un délicat mélange de plages, de dunes et de marais salés, le tout encadré par une forêt maritime mixte. Un système d'îles-barrières, long de 25 km, abrite les lagunes calmes contre la mer souvent violente.
La création du parc en 1969, jusqu’à son ouverture en 1979, provoqua l'expropriation de 228 foyers et la fermeture de 7 villages. Ces événements engendrèrent une résistance acharnée de la population et d’un opposant devenu tristement célèbre, Jackie Vautour. Ces événements nourrirent l’inspiration du groupe acadien Zéro Degré Celsius qui créa en 1993 une chanson engagée, intitulée « Petitcodiac ».
Cette chanson est surtout connue par la version qu’en a faite Zachary Richard sur son excellent album « Cap Enragé » en 1996.
Jacky Vautour
Cette forte opposition de la population changea finalement, pour les parcs subséquents, la méthode d'acquisition des terres en milieu habité utilisée jusqu’alors par Parcs Canada. En effet, la saga déchirante de la création du parc Forillon et des expropriations se déroulait au même moment de l’autre côté de la Baie des Chaleurs, en Gaspésie!
Aujourd’hui, nous avons la chance de profiter de ce territoire magnifique qui marque une transition unique entre la mer et la terre ferme. Le relief du parc est généralement plat, allant du niveau de la mer à seulement 33 mètres d'altitude au point le plus élevé. Le terrain est souvent mal drainé et les tourbières et marais couvrent 24 % du territoire du parc. La section maritime du parc, occupant 18 % de la surface totale, couvre deux barachois. Ces barachois sont séparés de la mer par un cordon littoral composé de trois « dunes » (îles de sables).
Au programme : vélo - plage - vélo - plage - vélo - plage! 4 jours de pur bonheur! Un réseau de sentiers bien développé nous permet d’explorer les forêts à l’intérieur du parc. Gravier fin, pratiquement zéro dénivelé, le soleil qui perce la canopée et entache de lumière les osmondes cannelle et leurs fructifications, les bruits matinaux du pic maculé et de ses lointains cousins des bois, les lupins érectés qui se donnent en spectacle, les iris versicolores d’un bleu-mauve aérien, les sabots de la vierge d’un rose tendre… et nous roulons sans presse en se laissant imprégner par ces micro paysages, ces textures forestières… nous, les rouleurs des bois.
Certains sentiers s’approchent et longent parfois les marais salants, prisonniers des îles barrières ainsi que la rivière Kouchibouguac qui se déverse dans un barachois. Vastes horizons marins qui s’étirent vers l’horizon.
Pour accéder à la mer, on doit se rendre jusqu’à la plage Kelly qui est à 2,5 km de notre site de camping. C’est notre activité vélo-gougounne de la journée. Mollo, avec pas d’casque et de suit de vélo, en sandales, casquettes et sac à dos légers… vitesse maximale 12 km/h!
Une longue passerelle de bois surplombe les eaux saumâtres du barachois et se rend jusqu’aux dunes et à la plage.
Nous avons eu un temps magnifique durant tout notre séjour… sans parler de la canicule qui nous l’a chauffé pendant les deux derniers jours. Comme dirait ma mère : « on a les gosses bénites! » On a donc profité de ce temps chaud pour faire une longue promenade sur la plage et même se baigner à plusieurs reprises dans la mer… on s’entend qu’après 15 secondes d’immersion totale à 60 F (et peut-être moins!!!) c’était pas mal la limite!
Les pieds nus, on marche sur le sable blond. La marée retire tout doucement son drap aquamarine laissant ainsi sur le rivage mille et un trésors, des fragments de bois blanchis, des coquillages de toutes les dimensions, des méduses à crinière de lion égarées, des reliefs ondulés sculptés dans le sable. Aussi, le silence bruité de ce vaste espace entre ciel et mer. Entendre l’incessant clapotis des vagues, la sterne qui piaille avant de plonger comme une flèche dans les flots, et la douce brise marine qui enveloppe tout avec son chant de sirène. On ne peut voir le bout de la plage tellement elle est longue. Un point au loin qui nous attire, qui fait de nous des marcheurs obstinés, drogués par cet espace qui n’en finit plus de s’allonger devant nous. Le fou de Bassan traverse l’horizon, au fil de l’eau. Dieu seul sait où il s’en va.
Pedro qui entretient les vélos
Chou rouge, gingembre et ail fermentés maison (Thortuga)
Un autre beau survol de votre voyage qui m’a fait découvrir la version originale de Petit Codiac que j’aime bien aussi 🎶. De belles photos pleines de belles couleurs, de fleurs sauvages, de beaux et drôles de bipèdes à vélo ou non, et un vidéo rigolo! Et si vous rencontrez Zachary, saluez-le de ma part🤣♥️♥️♥️!
Endroit magnifique et les sentiers de vélo que je n’ai pas fait mais à faire la prochaine fois. Vous avez du beau et bon temps on dirait. Profitez profitez. Bisous Lucie
Encore une fois, tr`es belles descriptions et tr`es belles photos. Immenses plages, longues, longues, longues... On ne s'est plus o`u elles s'arr^etent. Et ces rencontrent fortuitent avec les produits de la mer, comme la méduse entre autre... on aurait dit qu'elle était pleine de sang tellement il y avait du rouge. Question: vous parlez de for^et maritime mixtes, s'agit-il d'une for^et située pr`es de la mer et qui est composée autant de conif`eres,de feuillus et autres esp`eces ou il s'agit d'un type de for^et tr`es particuli`ere qu'on ne retrouve que dans les régions qui sont bordées par la mer? Luc L.
WOW!!! Très intéressant de voyager avec vous!! Merci pour nous faire découvrir l’histoire du Parc National rivière aux longues marées!!! Superbes photos! Bonne continuité de cette belle route… les voisins xx
Haiku t'es où
RépondreSupprimerAnne nue sur la plage
Amis oubliés
Un autre beau survol de votre voyage qui m’a fait découvrir la version originale de Petit Codiac que j’aime bien aussi 🎶. De belles photos pleines de belles couleurs, de fleurs sauvages, de beaux et drôles de bipèdes à vélo ou non, et un vidéo rigolo! Et si vous rencontrez Zachary, saluez-le de ma part🤣♥️♥️♥️!
RépondreSupprimerSuch amazing pictures; beautiful descriptions (even in English!)
RépondreSupprimerSushi, il travaille fort ton Pedro. 🥰 adelita
SupprimerEndroit magnifique et les sentiers de vélo que je n’ai pas fait mais à faire la prochaine fois. Vous avez du beau et bon temps on dirait. Profitez profitez. Bisous Lucie
RépondreSupprimerEncore une fois, tr`es belles descriptions et tr`es belles photos. Immenses plages, longues, longues, longues... On ne s'est plus o`u elles s'arr^etent. Et ces rencontrent fortuitent avec les produits de la mer, comme la méduse entre autre... on aurait dit qu'elle était pleine de sang tellement il y avait du rouge. Question: vous parlez de for^et maritime mixtes, s'agit-il d'une for^et située pr`es de la mer et qui est composée autant de conif`eres,de feuillus et autres esp`eces ou il s'agit d'un type de for^et tr`es particuli`ere qu'on ne retrouve que dans les régions qui sont bordées par la mer? Luc L.
RépondreSupprimerUn guess, la 1ère option qui engloberait aussi la 2e, tout d'un coup!... De toute beauté votre périple. Have fun again, and again!
SupprimerToujours très intéressants ces épisodes. Avez-vous vu M.Hulot sur la plage…🙃
RépondreSupprimerWOW!!! Très intéressant de voyager avec vous!! Merci pour nous faire découvrir l’histoire du Parc National rivière aux longues marées!!! Superbes photos! Bonne continuité de cette belle route… les voisins xx
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